Un an après le début des soulèvements qui ont embrasé le monde arabe, les organisateurs souhaitent établir un premier bilan, forcément provisoire, des processus de transition démocratique en cours et réfléchir à leurs effets régionaux en Afrique, en Asie et en Europe.
Ce colloque a pour ambition de fournir un cadre global de compréhension des événements en cours autour de trois axes.
- Premièrement, il s’agira de remonter aux sources des révolutions, en insistant sur les points communs, notamment sur les grandes mutations qu’ont connues les sociétés de ces pays lors des dernières décennies.
- Ensuite, dans une perspective comparative, il faudra souligner la très grande diversité des situations nationales, notamment en termes de configurations du pouvoir politique, et de structuration des mobilisations (capacité du soulèvement, à se diffuser sur l’ensemble du territoire et à dépasser les clivages sociaux, générationnels et confessionnels) et tenter de comprendre pourquoi dans certains cas, la révolte ne prend pas. A partir d’études de cas, regroupés selon une typologie, nous aimerions contribuer à la réflexion théorique sur les révolutions. En quoi ces révoltes arabes offrent-elles au monde un nouveau modèle de révolution ?
- Enfin, dans le troisième et dernier axe, nous explorerons les perceptions régionales et internationales du printemps arabe : comment est-il vécu par ses voisins moyen-orientaux (Turquie, Israël, Iran où les parallèles avec la révolution avortée de 2009 seraient intéressants à approfondir), et africains ou par des pays plus lointains comme la Chine ou la Russie qui surveillent de très près les événements. Peut-on établir des liens entre les soulèvements de la jeunesse en Grèce, en Espace avec ceux du monde arabe ?
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