Ahmed Djebbar, professeur émérite d’histoire des mathématiques à l’université des Sciences et des Technologies de Lille, explique les raisons de l’éclosion de la science arabe. Ses premières fins utilitaires comme science ancillaire de pratiques religieuses se muent en une recherche fondamentale par l’engouement dans l’effervescence des traductions du syriaque et l’ouverture sur la sagesse des Grecs. Plus tard l’Occident aura à l’accueillir dans le mouvement appelé par les historiens « Translatio studiorum ».
Cultures d’islam, un pluriel et un singulier pour dire à la fois les richesses et l’unité d’une civilisation à laquelle nous poserons chaque semaine la question de ce qu’elle peut offrir au trésor universel d’un humanisme partageable entre tous les peuples de la terre.